J’ai toujours eu un penchant pour les Arts. Dans les années 90, j’ai fait un certificat en Arts-Plastiques; mais, bousculée par les exigences du métier, j’ai dû mettre en veilleuse mes élans artistiques.

À la retraite, je me suis permis de sortir les pinceaux…Mon intérêt pour l’aquarelle est relié davantage à la couleur, à la transparence beaucoup plus qu’à la forme. L’arrivée de l’aquarelle liquide a été une révélation.

J’aime bien mouiller la feuille, lancer la couleur, laisser agir et tirer profit de ces formes qui surgissent, qui habitent l’inconscient jusqu’à l’expression abstraite ou réaliste.

J’apprécie le travail en atelier; je trouve cela stimulant sans la contrainte d’un cours imposé. L’apport des uns et des autres entretient la flamme, stimule la création, oblige à l’originalité, à se distancer en développant un style identitaire.

L’aquarelle m’apporte plaisir et valorisation. La démarche de création me plonge dans un état euphorique qui efface la routine du quotidien et dynamise ma vie. Le travail en solitaire est aussi bénéfique pour la recherche, la réflexion et la dernière mise au point de l’œuvre.

Comme dans toute autre sphère, les matériaux changent constamment; je suis à l’affût de l’offre et j’adore essayer de nouvelles techniques afin d’améliorer le rendu de l’œuvre et de surprendre « le visiteur ».

 

Dans mes dernières productions, j’ai essayé d’apprivoiser le papier Yupo. Les premiers essais ont été déstabilisants; mais j’ai poursuivi dans cette avenue par défi.